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La perte d’un enfant


La mort d’un enfant bouleverse l’ordre des choses.

C’est une des épreuves les plus terribles que l’on puisse vivre. Vous vous demandez si vous pourrez y survivre.

Vous êtes submergé par votre chagrin.

La mort de votre enfant fait s’écrouler vos espoirs, vos projets d’avenir, vos rêves ; il était la meilleure partie de vous-même. Ne refusez pas votre souffrance, votre chagrin. Ces sentiments sont naturels comme votre envie de mourir.

Vous avez le sentiment que le monde s’est arrêté. Tout est vide. Vous êtes abattu, prostré ; vous ne pouvez plus avancer : à quoi bon ?

Vous sentez que rien ne sera plus comme avant.

Il va falloir vivre avec ce malheur. A certains moments, vous refuserez d’y croire comme s’il ne s’agissait que d’un mauvais rêve.

Vous avez fait un enfant pour la vie. Vous n’avez pas pu l’empêcher de mourir : vous vous sentez totalement impuissant, écrasé par cette impuissance.

Une foule de sentiments pénibles vous envahit en plus de la douleur et du chagrin.

La révolte : il n’est pas normal de mourir si jeune, de mourir avant ses parents, La colère contre la vie, contre le monde entier, contre les autres et contre vous-même, La culpabilité : on se reproche toujours de n’avoir pas pu sauver son enfant puisque nous, les parents, sommes là pour le protéger.

La confusion, la peur, des sentiments d’abandon peuvent aussi apparaître.

Couple coucher de soleil

Parlez de votre enfant autant que vous en avez envie auprès des personnes qui savent vous écouter.

Vous vous sentez complètement épuisé.

C’est normal. Essayez de prendre soin de vous, de respecter vos limites, de vous arrêter, de vous reposer, de pleurer en pensant à lui, à elle.

Ne refusez pas de vous faire aider, même pour les petites choses matérielles, parfois bienfaisantes.

Essayez de ne pas vous renfermer.

Exprimez ouvertement votre chagrin, mais avec des personnes qui peuvent vous comprendre et ne cherchez pas à vous consoler avec des lieux communs, des clichés qui font très mal.

Parlez de votre enfant autant que vous en avez envie auprès des personnes qui savent vous écouter.

N’essayez pas de chasser son souvenir.

Ce n’est pas possible. Honorez son souvenir, fêtez son anniversaire.

Gardez ses objets qui vous font du bien aussi longtemps que vous voudrez.

Mais la date anniversaire de sa mort est toujours très douloureuse, tout comme les fêtes de fin d’année où les absents sont terriblement présents.