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La perte des parents


La perte d’un parent âgé amène à la même souffrance et nécessite le même travail de deuil que dans toute autre circonstance.

Car plus le temps avançait et plus on se sentait invulnérable. La mort nous paraissait impossible pour celui qui vieillissait et que nous aimions.

« Je souffre tant d’avoir perdu ma mère / mon père ! »

Le chagrin est toujours grand même si l’âge ou les circonstances médicales laissaient penser qu’un décès était probable. Quand un parent décède, on se sent toujours orphelin et abandonné quel que soit son âge et le notre. Il est bon de trouver à qui en parler.

« J’ai l’impression d’avoir maintenant un nouvelle charge sur les épaules ! »

Devenir aîné(e) de la famille, se sentir responsable de l’histoire de sa famille, peut rendre inquiet(e). C’est aussi aider à accepter son nouveau rôle et à accueillir cette nouvelle étape de développement.

« Qui va partager avec moi son souvenir ? »

Les cérémonies de commémoration (funérailles, dates anniversaire) sont riches du bonheur d’être ensemble (famille et amis) autour de la mémoire de l’être disparu, même si on est peu nombreux. Il faut profiter de ces temps très constructifs pour retisser les liens et faire vivre la mémoire de toute la famille à travers celle du défunt.

Toutes ces occasions de commémorations inscrivent dans le cœur de chacun le parent disparu. Ainsi, il peut prendre sa place en tant qu’ « ancêtre ».

Pissenlit coucher de soleil

Quand un parent décède, on se sent toujours orphelin et abandonné quel que soit son âge et le notre.

« Comment vais-je vivre son héritage ? »

C’est vrai qu’il est difficile de ranger les affaires et de les disperser entre les héritiers tout comme il est parfois difficile de vivre l’héritage moral que le défunt nous lègue. Vivre ces moments peut être riche de sens si cela aide à retisser des liens et à partager la mémoire de l’être défunt.

« Ma mère / mon père reste seul(e) désormais. Comment vais-je pouvoir l’aider, moi si loin, si âgé(e) ou si malade ? »

Aider son autre parent survivant, lui-même bien en peine, n’est pas toujours facile. Si cela n’a pas été préparé, il est bon de permettre à tous (conjoint et enfants) d’exposer toutes les solutions possibles pour que la situation la plus adaptée puisse être trouvée en concertation.