« Raconte-moi ce qui s’est passé »
Une des idées fausses concernant le deuil est qu’il est préférable de ne pas parler de la personne décédée et de faire comme si de rien n’était. C’est une erreur. Demander à l’endeuillé ce qui s’est passé est un véritable soulagement. Enfin, une invitation à parler en détail de ce qui nourrit sa peine : les circonstances de la maladie ou de l’accident, les derniers instants, tout ce qui a été dit et partagé…
Ce récit est essentiel. La personne en deuil ne se complaît pas dans le malheur quand elle le répète inlassablement : c’est nécessaire. Il est bien sûr douloureux, mais, si on reste présent à ses côtés, sans chercher à la calmer à tout prix, ni à fuir car cette souffrance nous fait peur, alors on lui apporte authentiquement l’aide dont elle a besoin.
Il faut également accepter le silence, savoir ne rien dire et ne rien faire. Se manifester par un coup de fil ou une lettre contribue également à apporter un réconfort et un soutien. Simplement être là et respecter le besoin de réflexion de l’endeuillée(e).