Vous êtes submergé par votre chagrin.
La mort de votre enfant fait s’écrouler vos espoirs, vos projets d’avenir, vos rêves ; il était la meilleure partie de vous-même. Ne refusez pas votre souffrance, votre chagrin. Ces sentiments sont naturels comme votre envie de mourir.
Vous avez le sentiment que le monde s’est arrêté. Tout est vide. Vous êtes abattu, prostré ; vous ne pouvez plus avancer : à quoi bon ?
Vous sentez que rien ne sera plus comme avant.
Il va falloir vivre avec ce malheur. A certains moments, vous refuserez d’y croire comme s’il ne s’agissait que d’un mauvais rêve.
Vous avez fait un enfant pour la vie. Vous n’avez pas pu l’empêcher de mourir : vous vous sentez totalement impuissant, écrasé par cette impuissance.
Une foule de sentiments pénibles vous envahit en plus de la douleur et du chagrin.
La révolte : il n’est pas normal de mourir si jeune, de mourir avant ses parents, La colère contre la vie, contre le monde entier, contre les autres et contre vous-même, La culpabilité : on se reproche toujours de n’avoir pas pu sauver son enfant puisque nous, les parents, sommes là pour le protéger.
La confusion, la peur, des sentiments d’abandon peuvent aussi apparaître.