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Le deuil et la crémation


Parler de la crémation avant le décès avec les proches.

Très souvent c’est le défunt lui-même qui avait choisi la crémation. Sa famille est alors désemparée et ne comprend pas les causes de ce choix qui va, du moins le croit-on généralement, rompre avec la tradition familiale en privant les proches de la cérémonie d’obsèques. On considère aussi que la crémation exclut la possibilité de réunir les défunts d’une famille dans un caveau familial, symbole de la mémoire de la famille, auprès duquel se recueilleront leurs descendants…

Le choix de la crémation peut également être ressenti par les proches comme un manque de confiance ou une volonté de disparaître totalement, ce qui pourrait être évité en l’évoquant auparavant.

En parler en famille, s’informer auprès des professionnels peut permettre aux proches de mieux vivre ce choix d’un être cher.

Deuil et crémation

En parler en famille, s’informer auprès des professionnels peut permettre aux proches de mieux vivre ce choix d’un être cher.

Peut-on faire une cérémonie lors d’une crémation ? Est-ce nécessaire ?

La crémation peut être précédée d’une cérémonie religieuse, au lieu de culte habituel et en présence du cercueil.

Une cérémonie peut être également organisée au crématorium, après ou à la place de la célébration religieuse. Des lectures de textes, des prises de parole, l’écoute de musiques, des gestes d’hommage peuvent être effectués par les proches avec les professionnels du crématorium.

Un investissement personnel dans une cérémonie à l’image du défunt aide alors les proches à commencer le travail de deuil.

Lorsqu’un temps de mémoire n’a pas pu être organisé au moment de la crémation, il peut néanmoins intervenir à une date symbolique : le jour du dépôt des cendres, à une date anniversaire ou lors d’une réunion de famille.

Une cérémonie est en effet indispensable pour marquer l’adieu, construire la mémoire du défunt et réunir les proches dans l’évocation et l’hommage.

Certains aspects de la crémation peuvent-ils alourdir le deuil ?

La crémation pose deux problèmes pour le déroulement du deuil.

D’une part le temps, car la durée de la crémation ne respecte pas l’ordre de la nature. Elle accélère la disparition physique de l’être cher sans donner le temps de s’y préparer.

D’autre part, le remplacement du cercueil par une urne dans un temps très bref constitue parfois un choc visuel violent pour les proches, qui peuvent avoir du mal à admettre la soudaineté de la transformation.

Le choix du lieu de destination des cendres est-il important pour le déroulement du deuil ?

L’être humain a besoin d’un lieu de mémoire qui donne une place aux défunts, séparée de celle des vivants. Ainsi, conserver une urne dans un domicile ou répartir les cendres entre les descendants risque d’empêcher le deuil de s’accomplir. De plus, ces décisions privatisent la mort et nient la place du défunt dans la société et la mémoire collective.

Il faut donc prendre le temps de la réflexion entre l’instant de la crémation et la décision du lieu final de repos des cendres, en laissant par exemple quelques temps l’urne en dépôt au crématorium.

Tombe familiale traditionnelle ou sépulture cinéraire permettent d’attribuer un lieu à la mémoire du défunt.

En cas de dispersion des cendres, la pose d’une plaque sur la tombe de famille ou dans un espace cinéraire symbolisent le souvenir et aident au déroulement du deuil.